Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’une maison d’édition que j’aime bien.
Ne me demandez pas pourquoi je l’aime,
mes raisons sont aussi floues que diverses : peut-être le nom : L’Atalante ?
C’est vrai que cela sonne un peu pour moi comme le triangle des Bermudes :
un nom plein de mystère et d’aventure. À moins que ce ne soit le fait que ladite
maison réside sur Nantes, une ville que j’apprécie, une ville presque bretonne,
comme moi ;).
Il existe une autre raison, je
crois. Cette maison d’édition je l’ai découverte avec Bordage, avec Jean-Claude
Dunyach et Jack Campbell. Alors, surtout pour Bordage et JCD il est vrai, L’Atalante
a une place particulière dans mon cœur.
Et pourtant, les romans sortant de
chez eux n’ont pas tous un maquettage caractéristique. (Je parle ici de la
partie SF car ils ont un catalogue de plus en plus complet, « L'Atalante offre une grande variété de collections : des
sciences humaines à la bande dessinée, en passant par le polar, le théâtre et,
depuis peu, la jeunesse… »)
En fait, contrairement à de nombreuses maisons
d’édition comme Bragelonne ou Mnémos, il n’est pas évident, au premier coup d’œil,
de dire : « ça, c’est typique Atalante ». Du moins cela était le
cas à mon avis dans les années 2000.
Leurs formats par exemple sont
variables. On va retrouver du 18x13 ou du 14.5x19.7 (je prends les mesures à la
règle à l’instant, je ne suis pas certain que cela corresponde à un format
standardisé). J’aimerais mieux, j’avoue, avoir dans ma bibliothèque un format
unique pour une maison d’édition voire pour une collection. C’est plus joli ^^ J. Alors, L’Atalante,
quels sont vos critères pour appliquer un format ?
Le recueil dont je veux vous
parler aujourd’hui, « Les harmoniques célestes » fait partie de ces
petits formats 18x13. Pas de papier glacé ni de rabat de couverture, ici, la
sobriété est de rigueur.
Néanmoins, on se retrouve avec un
livre facile à tenir en main, que l’on imagine prendre rapidement pour s’occuper
le temps d’une salle d’attente ou d’un voyage. Cela tombe bien finalement :
c’est parfaitement adapté au recueil de nouvelles.
Attention, ne vous méprenez pas :
les nouvelles de JCD sont de véritables pépites qu’il faut prendre le temps de
savourer. Ne serait-ce que pour cela, j’aurais apprécié un maquettage plus "luxe".
Disons que cela va permettre de se concentrer sur le roman ;)
Disons que cela va permettre de se concentrer sur le roman ;)
Je ne ferais pas une analyse
détaillée de l’illustration de la couverture. D’abord par ce que cela fait un certain
temps que j’ai lu ce recueil, ensuite parce que cela n’est pas le but ici. Je
laisse l’illustrateur, Gilles Francescano s’exprimer ici si le cœur lui en dit.
Je serais ravi d’avoir une idée de son inspiration !
Tout ce que je peux en dire, c’est
que j’aime beaucoup l’harmonie des couleurs. Sous un vert bleu terne, grisâtre,
se détache un éclat lumineux, un bleu électrique jaillissant d’un crâne ouvert.
Difficile d’avoir une idée précise du contenu du recueil face à une telle
illustration. Difficile encore de retrouver dans le titre, qui fait référence à
la première nouvelle inédite de ce livre, plus de précision. Il y a du mystère.
Il va falloir sans aucun doute
tourner cet objet étrange et tâcher d’obtenir plus de détails dans le quatrième
de couverture.
L’opération est effectuée sans
détour et ne manqueras pas, j’en suis persuadé, de vous laisser encore plus
circonspect. C’est à se demander qui observe l’autre. Pour autant le mystère
demeure ;)
Bon, il va être nécessaire de lire
l’hommage d’Ayerdhal pour se faire une idée du contenu du recueil. Au fait, connaissez-vous
Ayerdhal ? Si la réponse est non, je ne peux que vous engager à satisfaire
votre curiosité. Sachez simplement qu’il a coécrit avec Jean-Claude Dunyach, un
roman de SF intitulé Etoiles mourantes qui a obtenu le prix Tour Eiffel de science-fiction
1999 ainsi que le prix Ozone 2000. Inutile de vous dire que ces deux-là se
connaissent bien.
Si après avoir lu le quatrième de
couverture d’Ayerdhal donc, vous reposez le livre…
Bref, une illustration mystérieuse
entre futur, spiritualité et un brin de chirurgie, un hommage humaniste à ce
grand écrivain encore trop méconnu à mon avis, un format de livre agréable, un visuel
simple et clair, et une illustration vraiment sympa, voilà une recette qui fait
mouche. En tout cas pour moi.
Vous trouverez, dans ce même
format la série des nouvelles de JCD chez Atalante.
Petite note des Éditions Atalante
que vous retrouverez sur leur site : "Outre le soin accordé au texte,
L'Atalante attache une grande valeur à la qualité de l'objet-livre, et fait
appel à de nombreux peintres et illustrateurs pour ses couvertures ; des
classiques, mais surtout des artistes de maintenant, chargés de « donner à
voir » l'ambiance d'un titre. "
Quand je vous dis qu’ils sont bien ;)
La Maison d’édition : http://www.l-atalante.com/
L’illustrateur : GillesFrancescano, sur Facebook
L’auteur : Jean Claude Dunyach
Tant qu’à faire : Ayerdhal
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